Édito | Septembre 2007

10 ans, pour une « petite » asbl, ça représente quand même une longévité dons nous pouvons toutes et tous être fiers. Quand on voit le chemin parcouru depuis 1997, aussi bien au niveau de l’asbl elle-même que du regard que la société pose sur l’homosexualité, on est en droit d’éprouver un sentiment de satisfaction qui donne vraiment envie de fêter dignement notre anniversaire… J’ai déjà décrit, dans les deux précédents numéros de l’Alliàgenda, les grandes lignes de l’Automne Gay 2007. Comme vous allez recevoir sous peu le programme complet sous forme de dépliant, inutile d’y revenir, d’autant plus que le site web www.automnegay.be est également accessible depuis peu. Je m’attarderai donc un peu plus sur d’autres nouveautés, ou plutôt sur certains « dépoussiérages ». L’Alliàgenda, par exemple : la nouvelle mise en page se veut plus aérée, plus moderne, plus sobre, tout en conservant une filiation avec l’ancienne formule. N’hésitez pas à donner votre avis sur cette nouvelle mouture, qui doit sans doute encore évoluer un peu avant de trouver ses marques. Autre rafraîchissement, qui devenait presque urgent : la refonte complète du logo. L’ancien a bien vécu, mais il commençait à donner quelques signes d’usure… Comme l’Alliàgenda est toujours en noir et blanc, une petite explication s’impose peut-être pour expliquer la signification du logo. J’ai voulu éviter l’emploi de symboles trop vus ou trop évidents, pour privilégier un symbole qui me semble universel : le coeur, ou plutôt deux coeurs enlacés, représentant le couple amoureux. Trois couples de coeurs symbolisent ainsi les lesbiennes, les gays et… les autres (sans jugement de valeur, bien sûr). Mais le chiffre trois est également là pour rappeler les trois missions d’Alliàge : la défense des droits, l’information, l’accueil. Le mot « Alliàge » bénéficie d’une petite fantaisie graphique : le « l » montant qui favorise l’harmonie de l’ensemble. Le mot asbl fait son apparition, tandis que le mot Liège disparaît. Enfin pas tout à fait, puisqu’on peut toujours le deviner grâce à ce fameux accent grave sur le 2e « a ». Bon anniversaire à vous toutes et tous…

Michel Thomé