Olga Mathey est née à Toulouse en 1990 et s’installe à Bruxelles en 2008. Depuis toujours, elle aime se balader la chair au vent et creuser dans la terre à mains nues. Son travail est axé autour de l’érotisme, du rituel, du sacré. Il s’inscrit entre poésie et malaise, entre pieux et païen. Il interroge la dualité. Masculin/féminin, attirant/repoussant, naïf/obscène. Sous des airs délicats et distingués, il se révèle terreux – tumultueux – instinctif – viscéral. Il craque – grogne – crie – jouit sans vergogne et sans détours pour faire rougir le silence. Il parle de ce qui se passe à l’intérieur, dans nos paysages anatomiques, dans nos fluides, dans tout ce que l’on ne peut comprendre ou diriger (dieu merci). Olga aime l’accident, l’imparfait, l’inattendu ce qui explique sa nécessité de broder à vif sans au préalable dessiner sur le tissu, et son goût pour la performance. Une échappée d’un an au sud du Mexique en 2013 a confirmé son goût pour les rituels, les femmes fortes et les catcheurs. Pour l’auto dérision aussi et le plaisir de rire de tout.